Les King George, un tombeau en vue de l'Arc

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Ce samedi, le nombril de la planète Galop aura pour nom Ascot, superbe champ de courses anglais où sont organisés les King George VI and Queen Elizabeth Stakes, un Groupe I disputé sur la distance classique et qui présente le particulité tant attendue d'opposer les trois ans à leurs aînés.
A ce titre, la copie que rendra GOLDEN HORN ( FLINTSHIRE étant déclaré non-partant à cause de la pluie tombant sur Ascot) , invaincu en cinq sorties, parmi lesquelles le fameux Derby d'Epsom,sera décortiquée par tous les handicapeurs internationaux, qui pourront enfin nous dire, si on ne le sait déjà , ce que valent les pur-sang nés en 2012 par rapport à leurs aînés.
Une chose est certaine, c'est que la performance de GOLDEN HORN influencra fortement la cote qui est actuellement la sienne dans les anteposts en vue du Prix de l'Arc de Triomphe, dont il occupe actuellement la deuxième place derrière l'indéboulonnable TREVE.
Les amateurs de statistiques regarderont sans doute ce classique d'un oeil amusé, un seul pur-sang de trois ans ayant gagné ce classique avant de s'imposer à Longchamp le 1er dimanche d'octobre, à savoir LAMMTARRA en 1995. Ajoutons-y DYLAN THOMAS en 2007, quand il était âgé de quatre ans, et on aura résumé la question pour ce qui concerne ces trente dernières années.
Autrement dit, qui veut voir GOLDEN HORN triompher dans le Bois de Boulogne le 4 octobre a presque intérêt à prier pour sa défaite dans ces King George, qui s'apparente plus à un tombeau qu'à un tremplin, dans ce cas de figure.