Prix de Belgique : Le jour où Bold Eagle est devenu la nouvelle icône des courses…
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Publié
Par Dominique Cordier
Dans l’existence de BOLD EAGLE, il y a aura bien un avant et un après-Prix de Belgique 2016.
Hier, l’an passé disons, BOLD EAGLE était perçu comme le meilleur trotteur de quatre ans au plan européen. S’il gagnait ses courses mieux et plus vite que personne avant lui,  beaucoup n’attendait qu’une chose : qu’il aille se frotter aux vieux chevaux, espérant pour certains, plus ou moins secrètement d’ailleurs, que le meilleur fils de READY CASH serait ramené à la raison par UP AND QUICK, pour ne citer que lui.
« Attendez qu’il soit deferré dans le Prix d’Amérique et vous verrez alors ce que vaut vraiment votre BOLD EAGLE ! » ou encore « C’est un nouvel HADOL DU VIVIER, un trotteur pétri de talents que ne gagnera jamais le Prix d’Amérique. » : autant d ‘expressions entendues ou lues ici et là que l’on pourrait égrener jusqu’au prochain Réveillon…
Et puis, il y a eu ce Prix de Belgique, et on a vu. On a vu que les chevaux d’âge, vieux avant l’heure pour certains, ont tremblé, sinon, comme VOLTIGEUR DE MYRT, laissé leurs plumes, le temps d’une fulgurance et d’une accélération meurtrière sur une cinquantaine de mètres où BOLD EAGLE est passé du statut de leader de promo à méga-star du trot, voire des courses.
Car la grande leçon de ce Prix de Belgique, c’est que BOLD EAGLE a désormais endossé le costume d’icône, voire de sauveur des courses. A l’image d’un BELLINO II ou d’un OURASI, on attend de lui désormais qu’il tire vers le haut toute une activité, rien de moins, et qu’il fasse venir à lui les caméras de TOUTES les télévisions du pays.
Par les temps qui courent, BOLD EAGLE est à n’en pas douter une chance qui tombe à pic pour toute l’Institution hippique, qui serait très inspirée de ne pas la gâcher, au risque de la voir ne plus se représenter avant longtemps. CQFD.Â