Prix Paul Bastard (Gr.II), dimanche Ă Vincennes. La succession de Astor du Quenne est ouverte...
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Publié
Par Patrick Desmaison
Plusieurs trotteurs de premier plan figurent au palmarès du Prix Paul Bastard. Pour s'en convaincre, il suffit de jeter un oeil sur les dernières éditions de ce semi-classique disputé sous la selle. En 2010, Rombaldi y dominait la chevronnée Roxane Griff. L'année suivante, c'est Singalo qui s'imposait avant de s'adjuger le Prix de Cornulier, deux ans plus tard. Double lauréat de classiques (Prix de Vincennes et Prix des Centaues), au trot monté, Vision Intense fournissait, de son côté, la lauréate de l'édition 2014. Et, l'an dernier, Astor du Quenne se montrait le plus fort, lui qui allait ensuite remporter le Prix de Normandie (Gr.I) avant de se classer 2e de la dernière édition du Prix de Cornulier (Gr.I), pas plus tard que le mois dernier. Une liste que BILIBILI (208) entend bien compléter dimanche. Sacré dans le Prix du Président de la République (Gr.I), courant juin, et triple lauréat de Grs.II cet hiver sur la cendrée parisienne, le protégé de la famille Abrivard trouve en effet une belle occasion de garnir son compte en banque. D'autant qu'il retrouve un parcours de tenue à son entière convenance après avoir été pris de vitesse à l'occasion de sa place de troisième enregistrée le 14 février, dans le Prix des Centaures (Gr.I), classique dans lequel il devrait de surcroît composer avec un rendement de distance. Même s’il restera ferré, contrairement à ses quatre dernières prestations hivernales, il semble en effet capable de prendre la mesure de BEST OF JETS (207), son dauphin dans le Prix Emile Riotteau (Gr.II), fin décembre sur le tracé qui nous intéresse, et BISCUIT DELAVERA (206), qui, certes, n’a plus passé le poteau en vainqueur depuis plus d’un an mais a prouvé cet hiver qu’il fallait compter avec lui en pareille société, a fortiori lorsqu’il évolue pieds nus.
DĂ©part du Prix Paul Bastard : 14h00, dimanche Ă Vincennes