Clap de fin pour Elie Lellouche ?
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Par Stéphane Davy
C'est le poing rageur, satisfait du succès, que Tony Piccone franchissait le poteau en tête, en selle sur NAMASJAR, dans le Prix du Château Gabriel, neuvième des dix courses programmées, mardi, sur la P.S.F de Deauville. Le jockey en donnait l'explication quelques minutes pus tard : "C'était le dernier partant d'Elie Lellouche. Je suis content de gagner pour lui et pour l'entourage pour cette dernière. Nous avons connu de belles joies ensemble. J'ai monté de bons chevaux pour lui au cours des dernières années."
Contacté par nos confrères du quotidien Le Parisien, le célèbre professionnel basé à Lamorlaye s'est toutefois montré plus prudent indiquant que l'idée était certes dans l'air du temps mais qu'il envisageait de garder quelques chevaux à l'entraînement, ayant même renouvellé sa licence pour 2018.
Dès lors, s'il n'est pas exclu de le retrouver l'année prochaine, il convient de mettre en exergue sa carrière d'entraîneur. Une carrière riche en gagnants, et ce au plus haut niveau. Elie Lellouche s'est en effet illustré avec HELISSIO, gagnant, entre autres, de l'édition 1996 Prix de l'Arc de Triomphe.
L'homme a également connu de grandes joies avec ECTOT, lequel lui a offert sa dernière victoire au niveau Gr.I (Critérium International à Saint-Cloud, en 2013), mais également avec les représentants de l'écurie Wildenstein, parmi lesquels il convient notamment de citer les noms de BRIGHT SKY, AQUARELLISTE, VALLEE ENCHANTEE, gagnante du Hong-Kong Vase sans oublier le stayer WESTERNER.