Samedi à Toulouse (R-2). Rencontre avec Vincent Cabos

Publié
Par Stéphane Davy
Vincent Cabos (photo), l'un des hommes de confiance de l'écurie Terry, sera présent samedi, à Toulouse (R-2). Notre journaliste Stéphane Davy est allé à sa rencontre.
Vincent, pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?
J'ai commencé le métier à l'ecole AFASEC de Mont-de-Marsan, avant de faire mon premier stage chez Jean-Pierre Lagenèbre. Je suis resté cinq ans chez lui. Il m'a appris l'essentiel. J'ai ensuite intégré l'écurie il y a maintenant sept ans. J'ai ensuite signé six succès durant ma première année de course, quinze l'année suivante, et vingt-huit la 3e année, ce qui m'a valu de figurer parmi les meilleurs apprentis nationaux. Désormais, de mon côté, je m'occupe, avec Cédric (ndlr, Terry) de l'antenne située dans le Sud-Ouest, lieu où je passe la majoité de l'année. D'ailleurs, l'année dernière, j'y suis resté dix mois. J'ai même investi dans l'achat d'une maison, à côté de l'écurie. En ce moment, nous avons une trentaine de pensionnaires, chiffre qui passe à cinquante durant le printemps et l'été, avec l'augmentation des courses. Même chose avec le personnel qui double en période estivale.
Vous aurez trois chevaux à driver, samedi, à Toulouse. Que pouvez-vous nous en dire ?
HENRIOT MAZA (201) est arrivé à l'écurie il y a environ deux mois. C'est un petit cheval sympa. Or, il effectuera ici une rentrée. Le manque de compétition risque de se faire sentir. Mieux vaut l'envisager pour les places. Cette course va lui faire du bien en vue de futurs objectifs.
Je drive ensuite GATINKA (303). Elle a désormais deux parcours dans les jambes après avoir eu un break. Elle sera cette fois déferrée des quatre pieds. Le lot s'est creusé. Nous ne sommes pas nombreux au départ de la course. Elle est véloce au départ. Je vais donc essayé d'en profiter pour rapidement occuper un bon rang, et de la maintenir en embuscade. A la faveur d'un bon déroulement de course, une place est dans ses cordes. Je lui préfère GILOU MAZA (304), un autre cheval de la maison que j'ai l'habitude de piloter. Il m'a bien plu la dernière fois à Cagnes-sur-Mer (ndlr, 2e, le 27/12). Le chrono était bon. Il va corde à gauche comme à droite même s'il est plus à l'aise corde à droite. Il est resté au mieux.Certes, il n'est pas à l'abri d'une bêtise, mais, à mon avis, c'est le cheval de la course. D'autant qu'il est capable d'aller devant... J'avais d'ailleurs l'intention de prendre le commandement en dernier lieu à Cagnes-sur-Mer mais la course est partie très vite ce jour-là . Aussi, j'ai préféré patienter dans le dos des animateurs.
Je suis un peu dans le flou avec ISA DU DERBY (711). Elle a manqué son départ, pour ses débuts, le mois dernier à Agen. A sa décharge, elle avait fait un effort pour recoller au peloton. Et, la dernière fois, à Beaumont, elle m'a déçu. Elle a vite abdiqué. Pourtant, au travail c'était bien. Les récentes prises de sang n'ont rien révélé d'anormal. Elle est un peu caractérielle mais, physiquement, elle est plaisante. Elle a de la précocité mais elle n'a pas encore bien compris son métier. Ici, je vais surtout m'efforcer de lui donner un parcours éducatif, lui faire tracer une bonne fin de course, en espérant qu'elle puisse prendre ses premiers gains."