Dimanche à Saint-Brieuc (R-5). Rencontre avec Eric Lambertz
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Par Stéphane Davy
Trois questions à Eric Lambertz (photo)
Comment se porte votre écurie, Eric ?
Comme vous avez pu le constater, j'ai été beaucoup moins présent l'année dernière avec le décès de ma femme. C'est pour cette raison que vous ne m'avez pas vu cet hiver à Vincennes. J'ai 59-ans. Désormais, je travaille seul dans mon établissement, mais je vous avoue que la motivation en a pris un coup.
Dimanche, vous alignez un rejeton de Gamine Indienne, une jument qui vous a apporté des satisfactions en compétition. Que doit-on en penser ?
En effet, cette jument a été performante sur les piste mais elle a été décevante dans sa production. Elle a aujourd'hui 27-ans et je la vois tous les jours dans les prés. Gibus Indien est l'un de ses meilleurs produits à l'instar de Hastings, un petit poulain prometteur. GIBUS INDIEN (406) n'aurait pas été loin de la vérité sans une faute dans le premier tour de piste, la dernière fois à Carhaix. Il a été dérangé par l'état de la piste. J'ai eu également de désagréement de prendre une mise à pied. Le cheval est resté bien. Il est brave, aussi à l'aise sur le sable que sur l'herbe. Il a une bonne chance.
Un mot également sur vos autres partants de dimanche ?
J'aurais également deux partantes dans le Prix du Conseil Départemental. Ce sont deux "Vikinig de Val", dont les premiers produits sont des "G". GAZELLE DE VAL (106) est bouillante en partante mais assez sûre ensuite. Elle est partie au galop à Cholet. Elle manque de vitesse mais elle a de la tenue et de l'action. Elle va se plaire sur cetracé. Elle sera pieds nus. J'en escompte un bon comportement. Elle a de l'avenir. GINETTA DE VAL (102) a un peu de qualité. Elle avait notamment gagné à Nantes l'an dernier. mais elle est désagrable. Elle tire. On la laisse donc aller mais ce n'est pas ma méthode. Je préfère leur préserver l'effort. Il m'est difficile de me prononcer avec cette jument.
ECRIN DE VAL (202) a recu un coup de pied dans l'articulation d'un postérieur après sa course de Maure-de-Bretagne, fin novembre, ce qui explique son échec à Nantes. Il a été arrêté quatre mois en débuts d'année. Tout est rentré dans l'ordre. Il a désormais trois parcours dans les jambes. La semaine dernière, à Granville (ndlr, 4e), il manquait de rythme mais il s'est bien comporté. Il était déferré des quatre pieds ce jour-là . Cette fois, il sera plaqué car il a les pieds plats et je ne peux pas le déferrer sur le sable. Il devrait être dans le coup. Ensuite, j'envisage de l'orienter sous la selle.
FAKIR DE VAL (302) est doué. Je pensais le courir à haut niveau, sous la selle, il y a deux ans. Hélas, avec ses soucis de boiteries, je ne suis pas en mesure de l'entraîner comme souhaité. Il n'a pas retrouvé son niveau de l'an dernier. Je vais le courir caché. Il devrait prendre son chèque."
(Par Stéphane Davy)