Interview courses PMU, jeudi, à Cabourg (R-4). A la rencontre de Kévin Weska

Publié
Par Stéphane Davy
Kévin Weska, 27-ans, alignera le 3-ans JASMIN DE FOUQUE (610) dans le Prix d'Ammeville, jeudi, à Cabourg (R-4). L'occasion de faire plus ample connaissance avec cet entraîneur récemment installé (Par Stéphane Davy).
Kevin, nos lecteurs vous connaissent assez peu. Que pouvez-vous leur apprendre ?
Je suis le fils de Laurent Weska, lequel a été entraîneur jusqu'en 2013. Il est désormais éleveurs de chiens. De mon côté, je suis passé par l'école de Graignes avant d'être stagiaire chez Sébastien Hardy, pendant un an. Ensuite, j'ei effectué mon apprentissage chez Tony le Beller, durant un an et demi, puis dans l'écurie Pillon, pendant quatre ans. J'ai également travaillé dans les écuries des Frères Lemoine, Pierre-Yves dans un premier temps, puis Jean-Benoît. J'ai par la suite obtenu ma licence en début d'été avant de m'installer entraîneur. Je suis basé au Haras de l'Orne et je veille à la destinée d'une douzaine de trotteurs, dont une majorité de poulains et deux prêts à courir.
Justement, vous présentez JASMIN DE FOUQUE, jeudi, à Cabourg. Que doit-on en penser ?
Il ressemble à son père Astor du Quenne. Il reste assez petit mais il possède de grandes allures. Il a souffert de coliques, ce qui a différé des premiers pas. Je remercie d'ailleurs son propriétaire pour sa patience. A ce jour, le cheval compte deux podiums en autant de courses courues. Il faut toutefois savoir qu'il devait débuter à Lisieux à la sortie de l'été. Or, ce jour-là , il s'était retourné avant la course et avait été déclaré non-partant. Il reste spécial, compliqué dans sa tête. Jeudi, il va débuter sous la selle. Il n'a pas forcément les allures pour s'y distinguer mais il a eu l'occasion de travailler dans la disciplne. La première fois, avec Antoine Morin, il y a environ trois mois, à la maison, c'était prometteur. J'avais juste préféré attendre avant de le courir sous la selle car il avait fallu le soigner du dos. Il a également travaillé une deuxième fois au trot monté, mais cela n'allait pas dans les allures. Certes, il manque de vitesse mais il a du train. S'il a envie, il peut aller loin... Il peut prendre un bon chèque. A noter qu'il n'aura pas d'artifice et qu'il restera ferré, avec des demi-ronds, et des cloches aux antérieurs. Ensuite, j'envisage de le courir, le 11 novembre, à Graignes. Il va corde à gauche comme à droite mais il est légèrement mieux sur les parcours à main gauche."