Interviews courses PMU, lundi à Caen (R-2). A la rencontre de Valentin Poupiot

HEROS DU GAVREGUET (704) sera en piste lundi à Caen (R-2), pour participer au Prix d'Angoville. L'occasion d'aller à la rencontre de son entraîneur Valentin Poupiot, 31-ans. Par Stéphane Davy

Valentin, quel a été votre parcours professionnel ?

J'ai effectué mes classes chez Franck Leblanc, en Mayenne. J'y suis resté jusqu'à mes 20ans. Ensuite, j'ai pris mes bagages direction le Sud-Ouest. J'ai travaillé dans les écuries de Laurent Deshayes, durant deux ans, de Yannick Henry, une année, et de Stéphane Bouisson, pendant deux ans. Chez ce dernier, je me suis beaucoup occupé des poulains. Et, il y a quatre ou cinq ans, je suis revenu dans l'Ouest du Pays, dans l'établissement de Etienne Hamard, et j'ai obtenu ma licence d'entraîneur, en 2021.

Un mot sur votre structure...

Au premier janvier de cette année, j'ai racheté la maison et les pistes de Etienne Hamard lorsque ce dernier a pris sa retraite. Sur place, il y a une piste de 700 mètres ainsi qu'une bonne ligne droite. J'effectue essentiellement du débourrage et du pré-entraînement. Je collaborre notamment avec Yannick-Alain Briand, avec les représentants de l'écurie Cottel et du Haras d'Erable. Pour ce faire, je suis épaulé par deux salariés et deux prestatataires de service. Sur l'année, on débourre environ 150 trotteurs. De manière générale, les jeunes poussent restent au débourrage pendant un mois. Ensuite, pour ceux qui stationnent au pré-entraînement, on s'en occupe jusqu'aux qualifications. En parallèle, j'ai deux chevaux à courir sous mon entraînement.

Justement, l'un d'entre eux, HEROS DU GAVREGUET, sera présent lundi, à Caen. Que pouvez-vous nous en apprendre ?

Je l'avais qualifié, avant qu'il ne parte chez Nicolas Ensch, dans le Sud-Est. Il a ensuite connu des ennuis de santé, ce qui l'a tenu écarté des pistes de long mois, à l'âge de 5-ans. Il  est revenu à l'écurie au mois d'octobre et son propriétaire m'a proposé de le louer. Le cheval est sur la montante. Il reste sur deux bonnes places de 3e. La dernière fois, à Cholet, il m'a bien plu, n'était dominé que par deux bons 6-ans du second échelon. Il sait courir caché comme attendre, même si je préfère quand on lui masque l'effort. Il pourra aller en tête, sur l'herbe. Lundi, c'est un bon engagement pour lui. J'en escompte une bonne performance. D'autant qu'il est mieux corde à droite. Je vous informe également que mon autre pensionnaire, JAVOTTE MADRIK, devrait effectuer sa course de rentrée à Saint-Malo, le 30 avril. C'est une pure droitière.