Turf Pmu - Les réactions à l'arrivée du Prix du Jockey Club

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Jean-Claude Rouget, entraîneur de Le Havre (1er) : " La course a été très sélective et nous avons eu un parcours limpide. J'avais tout de même des doutes sur la tenue de mon cheval, qui découvrait la distance, mais il a su bien finir. Je savais que le cheval pouvait bien faire, mais ni plus ni moins que les autres. C'est tellement dur de gagner le Jockey Club. C'est une course très particulière pour moi. Je me souviens qu'en 1966, j'avais suivi la victoire de Nelcius en mangeant des cerises. Depuis ce jour-là , je sais que le Prix du Jockey Club a lieu pendant la saison des cerises... Son propriétaire n'est pas venu. C'est un homme très sensible. Mais je l'ai eu au téléphone et même s'il n'est pas avec nous, c'est aujourd'hui le plus heureux des hommes. " Christophe Lemaire, jockey de Le Havre (1er) : " Mon cheval a été un peu débordé au début mais je ne m'inquiétais pas car il était bien détendu. Dans la phase finale, ce n'était que du bonheur. Le Havre a sauté sur son mors et j'avais Fuissé en point de mire... " Criquette Head Maarek, entraîneur deFuissé (2e) : " Mon cheval a dû supporter tout le poids de la course dans le sillage des chevaux de tête. Il a remarquablement couru et nous avons pensé qu'il avait fait la différence à mi-ligne droite mais il a penché ensuite, comme s'il ne tenait pas. Nous avions un petit doute à ce sujet. Il devrait aller sur le Prix Eugène Adam, sur 2 000 mètres à Maisons-Laffitte en juillet. Je suis très heureuse pour Jean-Claude Rouget et il faut saluer le formidable travail qu'il fait. " Johnny Murtagh, jockey deWestphalia (3e) : " Nous avons bénéficié d'un super parcours et il n'y a pas d'excuse à invoquer. Nous sommes battus par meilleurs que nous aujourd'hui. " Alain de Royer Dupré, entraîneur deBeheshtam (4e) : " Nous sommes devancés par des chevaux plus à l'aise que le nôtre sur ce tracé. Il pourrait tenter sa chance le 14 juillet sur les 2 400 mètres du Grand Prix de Paris. " Yves de Nicolay, entraîneur de Silver Frost (7e) : " Il n'a pas tenu la distance, semble-t-il. "