Samedi à Vincennes. Christophe Feyte se déplace avec de solides ambitions
Publié
Par Patrick Desmaison

Installé dans le Sud-Ouest, Christophe Feyte se rendra samedi à Vincennes avec deux de ses pensionnaires. Visiblement, la confiance est de mise.
Christophe, vous alignez tout d’abord AMÉLIÈSE DU DROPT (107) dans l’épreuve d’ouverture, le Prix de Courtomer. Votre avis ?
La jument a très bien gagné en début de mois, sur le tracé qu’elle retrouvera samedi. Elle s’est montrée assez froide durant le parcours mais son jockey Benjamin Rochard m’a dit que l’écart aurait été encore plus conséquent si la course s’était poursuivie. C’est encourageant. Le chrono était plaisant. J’en escomptais d’ailleurs un bon résultat ce jour-là car elle m’avait prouvé qu’elle était taillée pour réussir dans cette discipline, ayant notamment fait l’arrivée à Bordeaux et Toulouse.
Elle débutait ce jour-là à Vincennes et sur la Grande Piste. Cela ne l’a nullement dérangé. Elle a pris de la force au cours des derniers mois. Par ailleurs, je la juge beaucoup plus efficace corde à gauche que sur les tracés à main droite. D’autre part, elle reste plus fiable au trot monté, d’autant qu’au sulky, j’essaye d’allonger son enrenement en course. Sachez que la jument est restée au mieux. Vu son modèle, elle ne sera pas contrariée par le poids de son jockey. A mes yeux, elle retrouve un lot de même facture. Dès lors, elle aura juste à répéter sa performance de l’autre jour pour se mettre une nouvelle fois en évidence. Je pars confiant.Â
Trente minutes plus tard, vous serez au sulky de son cadet CLINT D’AMBRI (205). Que pouvez-vous nous en dire ?
Le cheval est bien. Il vient d’ailleurs de s’imposer à Toulouse. Auparavant, à Vincennes, courant décembre, il n’avait nullement démérité, d’autant qu’il avait concédé du terrain sur une faute au départ ce jour là . Selon moi, il aurait été en mesure de conclure sur le podium s’il s’était fait ramener plus longtemps. J’ai en effet été contraint de contourner des adversaires dans le dernier tournant, ce qui nous coûte un meilleur classement. En outre, la distance des 2.200 mètres était un peu courte pour lui. Il sera beaucoup mieux sur cette distance plus longue. La Grande Piste ne devrait pas être un souci. Mon protégé a l’habitude de travailler en montée, chez moi à Castillonnès. Il sera de nouveau déferré des quatre pieds. Ce la lui convient car il relève beaucoup et "va aux coudes". Je vais cette fois essayer de partir au milieu du peloton ou un peu plus en dehors afin de prendre le temps de bien l'équilibrer. Le cheval est prêt. Ne le négligez-pas !
