Prix Helen Johansson (Gr.III), dimanche à Vincennes. Une course visée pour ADÉLIA DE MÉLODIE (701) !
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Par Patrick Desmaison

Portant le nom de la première et unique femme ayant, à ce jour, inscrit son nom au palmarès du Prix d’Amérique, c’était en 1995 au sulky d’Ina Scot, le Prix Helen Johansson (Gr.III) mettra dimanche aux prises dix-huit juments de 6,7 et 8-ans. Deux d’entre elles dépendent de l’entraînement de Stéphane Meunier. L’entraîneur a livré ses impressions à notre journaliste Stéphane Davy.
Stéphane, que pouvez-vous nous dire sur ADÉLIA DE MÉLODIE (701) ?
Je peux vous signaler que c’est une course visée. Ma jument a en effet été soigneusement préparée pour cet objectif. Contrairement à sa dernière sortie à Vincennes, elle n’aura pas les mâles sur sa route. Par ailleurs, elle retrouve le parcours des 2.100 mètres. C’est son sport favori ! Ce numéro un derrière les voiture ne m’inquiète pas. Auparavant, en société moins huppée, nous pouvions nous permettre d’aller devant et de dominer mais, désormais, je la juge plus percutante quand elle peut bénéficier d’un bon parcours caché. Vous l’aurez compris, je compte sur elle !
Vous présentez également VÉA DU VIVIER (704). Quel regard portez-vous sur sa dernière sortie ?
La jument m’a un peu déçu en début de mois. Elle était moins dans le collier. À sa décharge, il faut savoir que nous avions baissé d’intensité son travail après sa prestation, courant décembre, dans le Prix Michel Thoury, où elle avait bien conclu en dépit d’un numéro 18 en dehors et en deuxième ligne derrière les ailes de l’autostart. À ce niveau, cela ne pardonne pas ! Depuis, la jument s’est exercée régulièrement. Elle me paraît bien. Elle sait démarrer vite derrière la voiture et, comme vous le savez, elle est capable de prendre le train à son compte si nécessaire. Elle devrait bien se défendre. Sachez qu’elle aura ensuite un ou deux engagements intéressants, sur les 2.700 mètres de la grande piste, sa distance de prédilection.
