Jeudi au Lion d'Angers (Réunion III). Thierry Poché : "Une course visée pour SPEAK SOFTLY (103) !"
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Par Stéphane Davy

Contacté par notre journaliste Stéphane Davy pour Canalturf.com, Thierry Poché (photo) n'a pas caché sa confiance concernant la réunion programmée jeudi au Lion d'Angers, où il sellera trois de ses pensionnaires. Voici ses impressions :
"SPEAK SOFTLY (103) a été montée trop loin du groupe de tête pour espérer un meilleur classement, début mars à Deauville. Et, la dernière fois à Fontainebleau, elle a très bien couru la dernière fois. Ce jour-là , elle a trouvé la ligne droite un peu longue et s'est seulement avouée vaincue dans les 50 derniers mètres. Elle se plait sur 1.800m, 1.900m mais peut tenir 2.000 mètres si elle peut bénéficier d'une course rythmée et lorsqu'on son jockey peut lui masquer l'effort jusqu'au poteau des 200 derniers mètres. Sachez qu'elle a été victime d'un coup de sang le mois dernier. Elle a été soignée. Tout est désormais rentré dans l'ordre. Elle affiche une forme optimale à l'exercice. C'est une course visée. En outre, elle a hérité d'un bon numéro dans les stalles. Je serais très déçu si elle ne terminait pas parmi les trois premiers. Elle aura ensuite un bon engagement le 18 mai à Saint-Cloud, et le 28, à Châteaubriant. Ce sera certainement plus compliqué pour son aîné METAL PRECIEUX (215). Le cheval a trop tiré dimanche dernier à Saint-Cloud. J'ai donc décidé de le présenter ici. Il sera cette fois muni d'un "mors-releveur" afin qu'il n'en fasse pas de trop durant le parcours. Si tel est le cas, il est capable de finir fort et prendre une petite allocation. Toutefois, je le préfère sur les parcours de plus longue haleine. J'escompte ensuite un très bon classement de RINABLUE (303). Après avoir été victime d'une fêlure du genou l'an dernier, la jument est revenue au mieux. Elle vient d'ailleurs de s'imposer sur le cross-country d'Angoulême. Le tracé du Lion d'Angers ne sera pas un problème pour elle. Elle se sort de tous les terrains et est relativement facile à utiliser. Son gentleman-rider Alexandre Orain le connaît. Il vient d'ailleurs monter les chevaux à l'écurie une fois pas semaine. Selon moi, elle ne devrait pas être loin de la vérité."
