Equistratis : La filière ne baisse pas les bras !
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Par Canalturf

Think Thank pour une action commune pour l’avenir de la Filière hippique, Equistratis s'exprime, par le Communiqué de Presse suivant, au sujet de la grave actualité que nous vivons tous.
Unissons les compétences de la Filière pour mieux la défendre
Montsûrs, le 27 mars 2020 : La Filière hippique est touchée de plein fouet car aucun revenu ne proviendra des courses pendant au moins deux mois, le confinement devant se poursuivre au minimum jusqu’à fin avril et la reprise nécessitant quelques semaines de mise en route. Après analyse des dispositions annoncées par le gouvernement, Equistratis considère que plusieurs leviers d’actions doivent être utilisés pour compenser les effets négatifs du blocage de l’économie sur la Filière hippique.
- Premier levier d’action, les prêts garantis à 90% par l’Etat. Les acteurs économiques peuvent bénéficier d’une aide de trésorerie par l’intermédiaire de prêts à des taux proches de zéro, d’un montant équivalent à 25% de leur chiffre d’affaires annuel. Le remboursement pourra s’effectuer sur cinq ans avec un moratoire d’un an. Les Sociétés Mères et les Socio-Professionnels pourront en bénéficier.
 - Deuxième levier d’actions, les subventions spécifiques. Les acteurs économiques ont également la possibilité de solliciter auprès des pouvoirs publics des subventions d’investissements ou de maintien de l’activité. La Filière hippique, dont le fonctionnement est fondé sur le monopole des courses et des paris pour plus de 90% de ses ressources, constitue un service public qui, à ce titre, devra bénéficier prioritairement de ces dispositions.
 - Troisième levier d’actions, le PMU dispose d’une réserve de trésorerie de plus de 120 millions d’euros qui, dans les circonstances actuelles de gravité exceptionnelle, doit pouvoir être mobilisée au service de l’intérêt général par les Sociétés Mères qui en sont les actionnaires.
Ces trois leviers d’action doivent permettre d’assurer le financement de l’activité de la Filière, Sociétés Mères et PMU inclus, qui est de l’ordre de 100 M€ par mois, ce à quoi il faut ajouter les commissions des buralistes, de 10 à 12 M€ par mois, soit une enveloppe mensuelle globale de plus de 110 M€.
Enfin, autre levier d’actions, la couverture des pertes d’exploitation des Socio-Professionnels que chacun devra négocier avec les assurances et qui devrait être accordée par la Loi sur l’état de catastrophe sanitaire présentée très prochainement au Parlement. Ce qui pourrait s’ajouter à l’éligibilité au Fonds de solidarité, dont les moyens sont limités à une aide forfaire de 1500 €.
Il y a donc des solutions pour compenser les effets négatifs du blocage de l’économie sur la Filière hippique à condition qu’il y ait un front uni de tous les acteurs et une méthode efficace.
C’est ainsi qu’Equistratis a soutenu auprès des autorités publiques la position du SEPT qui visait à trouver une voie de prudence pour ne pas suspendre complètement la saison de monte.
Nous estimons également qu’il faut plus que jamais construire une vision stratégique pour le futur et que le programme d’Equistratis pour les récentes élections professionnelles des Sociétés Mères, offre une réponse large et structurée face à cette situation de crise.
Equistratis, qui est un pôle d’analyse, d’alerte et d’influence au service de la Filière hippique est plus que jamais aux côtés des Socio-Professionnels pour construire et soutenir les initiatives de de relance.
Le bureau d’Equistratis
