Lundi à Cherbourg (R-3). Etienne Roue-Lecuyer nous parle de ses quatre partants
Publié
Par Stéphane Davy

Constacté par notre journaliste Stéphane Davy, Etienne Roue-Lecuyer (photo) évoque les chances des quatre trotteurs qu'il délèguera, lundi, à Cherbourg (R-3).
"GOLD DU VIVIER (103) possède un joli "papier" mais c'est un petit cheval. Il a pour lui d'être brave et volontaire. Il aurait pris un bon chèque la dernière fois à Enghien, si un rival n'avait pas percuté sa roue. Auparavant, sous la selle, à Graignes, il m'avait bien plu. Il aurait pris la 2e place si son pilote n'avait pas fait la "guerre" en face.
ILOUANE DU VIVER (201) est inédite. C'est la propre soeur d'une jument qui a pris près de 200.000 euros de gains. Elle est plaisante au travail. Elle est assez sympa, brave et sait démarrer. J'ai juste un peu peur qu'elle soit trop généreuse en course. J'ai surtout envie qu'elle apprenne son métier pour sa première course publique mais vu son potentiel, je la juge capable de lutter pour les premières places d'entrée de jeu. A mon avis, sa place est parmi les trois premiers.
HAIKU DU VIVIER (407) est un gros "nounours". Il a mis du temps à comprendre ce que nous attendions de lui. Il est sur la bonne voie. Dans l'immédiat, il est plus à l'aise corde à gauche. Il a bien gagné la dernière fois à Cherbourg, bouclant les 500 derniers mètres en 1'12'' et fractions. Aussi, il ne devrait pas avoir à garnir son compte en banque cette année. S'il va devant, il ne va pas "tirer". Il est capable de faire un bon dernier kilomètre. Je compte de nouveau sur lui.
HALI DU VIVIER (403) ne lui pas forcément inférieur. Au contraire. Il a un moteur. Hélas, il n'est "pas tout seul dans sa tête". Il est compliqué. Il a pris des gains cet été sur l'herbe mais à la maison, il ne supporte pas beaucoup de choses. Cela dit, j'ai senti du mieux dans son comportement, la dernière fois à Vire. Cela va passer un jour mais quand, difficile de le prévoir. A noter qu'il est mieux corde à droite. Je le présente ici sans bon de priorité. Nous n'avons rien à perdre. Ensuite, je vais le présenter au trot monté. Yoann Lebourgeois l'a dit que le cheval avait le potentiel pour réussir sous la selle. Pourtant, avec mon apprenti, l'an dernier, il ne me laissait pas une superbe impression dans la discipline. Le cheval a toutefois changé. Il a pris de la force. On verra bien..."
