Jeudi à Châteaubriant (R-3). Rencontre avec le jockey Hugo Lebouc
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Par Stéphane Davy

Titulaire d'une vingtaine de succès en France, et de quatre hors de l'Hexagone, Hugo Lebouc (photo) se mettra en selle à trois reprises jeudi, sur l'hippodrome de Châteaubriant (R-3). L'occasion de faire plus ample connaissance avec ce jockey en pleine ascension.
Hugo, parlez-nous de votre parcours professionnel ?
Je ne me destinais pas à devenir jockey. Je m'étais tout d'abord orienter sur les métiers de la cuisine. Or, mon oncle travaillais dans le monde des trotteurs, chez Gérard Delaunai, et j'ai eu l'occasion de faire des stages dans des écuries de course, notamment chez Jean-Marc Godard. Ensuite, vers 14-15ans, j'ai essayé et adopté les galopeurs. J'ai été apprenti chez Monsieur Henri-Alex Pantall et effectué mes études à l'Afasec de Gouvieux. Ensuite, après un rapide passage chez Benjamin Legros, j'ai intégré l'effectif de Adrien Fouassier, où je suis resté un an et demi. Cet hiver, j'ai eu le plaisir de monter aux Emirats, au contact de Eric Lemartinel, qui est basé sur place et de Fabrice Véron, lequel était également du voyage. Durant près de cinq mois, cela a été une expérience riche en enseignements. Je suis révenu en France au mois de février, et je collabore avec Joël Boisnard depuis le mois d'avril. Il y a une bonne équipe et des chevaux de qualité.
Quelles sont vos centres d'intérêt en marge des courses hippiques ?
J'ai conservé un passion pour la cuisine. Je fais également régulièrement du vélo de route avec d'autres jockeys, tels Christopher Grosbois. Nous sortons une fois par semaine.
Un mot également sur vos trois partants de jeudi, à Châteaubriant...
ESTEEM AUNAY (401) a été longtemps arrêtée. Elle a effectué sa course de rentrée cet été à Dinan (ndlr, 2e le 1er août). Et, la dernière fois, elle n'a pas bénéficié d'un bon parcours, le nez au vent. Il faut la reprendre...
YOUMSOVAIN (601) est une jument confirmée dans les handicaps. Il est préférable delui masquer l'effort. Elle possède une bonne pointe de vitesse finale. Elle apprécie le bon terrain et la P.S.F. Elle sera sur une distance à sa convenance. Je la juge correctement située sur l'échelle des poids. Je compte sur elle.
Quant à l'inédite PALOMBAGGIA (107), je ne la connais pas. C'est une découverte.
Dernière question : Avez-vous un cheval à conseiller à nos lecteurs pour les prochaines semaines ?
J'aime beaucoup le 2-ans ATANASIO. Il a été battu de peu en débutant, au mois de juin, à Nantes. C'est un poulain d'avenir.
(Par Stéphane Davy)
