Galop. La colère gronde dans l’Ouest ! On en appelle à la Fédération Nationale des Courses Hippiques et à France Galop !
Publié
Par Stéphane Davy

"Ce n’est plus possible ! " ; "Que fait-on du bien-être animal ? " Voilà ce qu’on peut actuellement entendre dans plusieurs écuries du Grand Ouest. Soucieux de préserver l’intégrité physique de leurs pensionnaires, certains entraîneurs situés dans l’Ouest du pays, sur le centre d’entraînement de Senonnes et ailleurs, nous ont en effet fait part de leur mécontentement. Vent debout, ils déplorent plusieurs états de fait, aux premiers rangs desquels figurent le manque d’arrosage de certaines pistes et la fourniture d’indications pénétrométriques approximatives, voire erronées.
L’un d’entre eux nous explique : "De mon côté, je me suis récemment rendu sur un hippodrome et j’ai constaté sur place que l’état du terrain n’était pas du tout en corrélation avec celui annoncé par le pénétromètre. C’est anormal. J’ai ainsi déplacé mes chevaux et du personnel pour rien. C’est d’autant plus dommageable que certaines pistes sont régulièrement arrosées mais ne sont que finalement peu utilisées. Chez nous, dans l’Ouest, les dirigeants de Craon, de Saint-Brieuc, de Saint-Malo, du Lion d’Angers, de Senonnes, voire de Morlaix, et de Corlay, font d’indéniables efforts pour entretenir leurs pistes sur la période. Au regard de l’important coût d’arrosage que cela engendre, je pense que de telles sociétés mériteraient d’accueillir davantage de réunions. Contrairement à d’autres où l’arrosage laisse à désirer. Je suis en colère. Il faut arrêter d’organiser des réunions sur des hippodromes qui ne sont pas en mesure d’entretenir correctement leurs pistes. En tant qu’entraîneurs, nous nous devons de respecter nos chevaux, d’éviter tout risque pathologique inutile. Il convient également de penser à nos propriétaires, membres de France Galop, lesquels payent mensuellement des pensions. Ce n’est pas pour voir leur représentant rejoindre l’infirmerie. Nous avons fait remonter l’information aux donneurs d’ordre. Hélas, il faut bien l’avouer, nous sommes peu écoutés par les Présidents de Fédération de l'Ouest et par la Fédération Nationale des Courses Hippiques."
À ces considérations si importantes, il convient d'associer les parieurs PMU, pour qui des courses qui perdent en régularité deviennent souvent trop aléatoires.
À bon entendeur.
