Interview PMU, lundi, aux Sables d'Olonne (R-4). Rencontre avec l'atypique Pauline Gapteau
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Par Stéphane Davy

Déterminée, dotée d'un caractère bien trempé, Pauline Gapteau n'en possède pas moins de solides valeurs humaines, n'hésitant pas à se mettre au service de personnes en situation de handicap. Rencontre avec cettte jeune femme qui alignera un partant dans le Prix Ferdinand Réaud, lundi, sur l'hippodrome des Sables d'Olonne (R-4). Par Stéphane Davy.
Pauline, pouvez-vous nous parler de votre parcours professiionnel ?
Je suis titulaire d'un Bac Pro. J'ai travaillé chez Eric Lebon, Bruno Muel, Yannick Henry et Stéphane Bouisson. J'ai ensuite passé ma licence d'entraîneur public, en 2013, avant de m'installer, trois ans plus tard, en janvier 2016, à l'âge de 26-ans. J'ai ensuite eu la chance de croiser la route de professionnels dignes de confiance, tels Jean-Alain Eliphe, Noël Langlois ou encore Benoît Olicard, lesquels m'ont apporté leur aide. Je n'ai pas mis de côté ma passion première, les chevaux de course, mais, en parallèle, j'ai ouvert, depuis peu, un centre de médiation par l'animal, de l'équithérapie. En parallèle de l'entraînement de mes chevaux, j'ai passé le diplôme en janvier avant d'obtenir la certification. Equid'& sens a ainsi vu le jour au mois de septembre. Je travaille essentiellement avec des chevaux réformés de course. Jeunes et adultes, avec ou sans handicap, viennent ainsi au contact des chevaux afin d'effaçer des blessures, d'améliorer un quotidien, d'atteindre des objectifs voire même travailler la motricité pour des personnes handicapées. S'y mêlent le cognitf et l'émotionnel. Humainement, cela me correspond. Actuellement, sur le site, il y a une vingtaine de chevaux, dont trois trotteurs opérationnels pour la compétition.
Justement, lundi, votre pensionnaire ILOU FIRST ROCHER (814) sera en piste. Que pouvez-vous nous en dire ?
Ce cheval est arrivé chez moi à l'âge de ses 3-ans. Je l'ai récupéré au pré, alors qu'il était au repos. J'ai décidé de le faire castrer au mois de décembre avant de le reprendre au travail. Il avait moins de 5.000 euros de gains et il a engrangé plus de 30.000 euros cette année. Il me fait plaisir. En outre, il s'est étoffé physiquement au cours des derniers mois. Je l'ai volontairement mis en vacances après sa victoire à Beaumont-de-Lomagne. Je n'ai rien changé à son entraînement. Il sort deux fois pour le travail. A part cela, il se promène dans les bois, et se détend dans une carrière en sable. Il lui arrive même de sauter des "barres". Cela dit, le cheval est resté bien. Il va corde à gauche comme à droite, même s'il est légèrement plus à l'aise sur les tracés à main droite.. Il suit tous les trains, et lorsqu'on lui masque l'effort, il sait aller très vite dans les 250 derniers mètres. C'est dans cette optique que Anthony Barrier va le driver. Pour lundi, j'ai indiqué à ses propriétaires que le cheval n'avait peut être pas la toute première chance de la coursemais il n'est pas hors d'affaire. Je ne serais pas étonnée de le voir à l'arrivée. Deux semaines, plus tard, il aura une course à Bordeaux, et un autre engagement, le mois suivant, à Grenade.
Un autre trotteur à conseiller à nos lecteurs....
JAHANARA est issue de mon élevage. Je l'ai fait naître. Elle en phase de croissance et devrait à plus ou moins long terme m'apporter des satisfactions. J'envisage de lui donner sa course de rentrée, à domicile, à Castelsarrasin.
