Dimanche aux Sables d'Olonne (R-3). Ludovic le Drean : "J'en escompte un résultat."
Publié
Par Stéphane Davy

Par Stéphane Davy. Ludovic Le Dréan (photo) aura plusieurs partants, dimanche aux Sables d'Olonne (R-3). Il nous en parle :
"KILLER BOND (204) est une trotteur plaisant. Il est volontaire mais il faut gérer son mental. Il a bien gagné courant mai, à Laval. Et, la dernière fois, à Meslay-du-Maine, il était un peu tendu, et la course s'est jouée sur 700 mètres. Il lui était difficile de revenir. En outre, ce jour-là , il y a eu un faux départ et Antoine Wiels a préféré assuré le départ et ainsi lui apprendre à courir. C'était sage de sa part et je le remercie. Le cheval est bien. Entre ses deux dernières courses, il se montrait un brin tendu. Il s'est bien calmé depuis, il est bien dans sa tête. Auparavant, il fallait le travailler dans un dos mais désormais, au côté d'un autre, il ne tire pas. Dimanche, j'en escompte un résultat. Il pourrait aller sur Vincennes en fin d'année mais, dans l'immédiat, on préfère le préserver, en prendre soin.
IPPON MAGIC (603) ne manque pas de moyens mais il reste délicat, tant dans sa tête que dans ses allures. Il a tendance à vouloir faire trop vite en partant. En outre, il était muni d'un lasso, ce qui le retenait. D'autre part, il a tendance à prendre des autres chevaux. La dernière fois, pour sa rentrée, à Erbray, il n'avait pas de bonnet et s'est précipité. Cela dit, le cheval progresse. Il s'est exercé de manière plus intensive récemment car il avait tendance à faire des fautes de fraîcheur, à l'exercice. Il a bien travaillé jeudi matin. Il m'a bien plu. Si le cheval prend un bon départ, il peut aller devant. Il vaut un lot de ce genre. J'espère qui va répondre présent. D'autant que ce serait bien qu'il prenne des gains pour la suite de son programme. L'idée serait de le monter à 30.000 euros de gains avant de lui apprendre ensuite à courir.
GADCHA DE BESS (803), qui porte mes couleurs, sera également sur les rangs. La jument a souffert d'un suspenseur, à un antérieur. Nous avons hésité à la mettre poulinière. Elle devait faire sa rentrée il y a quinze jours, à Saint-Pierre-la-Cour, mais sa jambe a necessité des soins. Aussi, depuis deux semaines, j 'ai préféré la confier à Jérôme Dubreil car, depuis un mois et demi, ce dernier travaille les chevaux, à la mer, à coté de Saint-Jean-de-Monts, en Vendée."
Il ajoute : "ROZEEN D'ERQUY est à la masion depuis le débourrage. J'ai connu son propriétaire-éleveur lorsque je travaillais chez Jean-Paul Marmion. Elle a des moyens. Déjà aux qualifications, c'était plaisant. Ensuite, elle a montré qu'elle faisait partie des meilleures de sa promotion, l'an dernier en Belgique.
