Emirates Poule d'Essai des Poulains (Gr.I), dimanche à ParisLongchamp. Les réactions !
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Par Stéphane Davy

Voici les déclarations des protagonistes de la Poule d'Essai des Poulains 2024
Mario Baratti (photo), entraîneur de Metropolitan (1er) : "Dans la course préparatoire, sa prestation n’était pas si mauvaise que cela. Nous assumions, ce jour-là , de ne pas gagner : c’était une vraie rentrée pour le remettre en route. Il avait besoin de courir après un arrêt et avait été monté très sagement. En regardant la course et son résultat, je me suis dit que nous étions au niveau des autres. Physiquement, il est splendide et il ne fait que progresser mentalement. Nous avions l’as dans les stalles, c’était un cadeau venu du ciel ! Concernant la suite, je suis certain qu’il pourrait tenir et aller sur un peu plus long, mais Pascal Bary m’a dit que, lorsqu’on a un élément performant sur le mile, il ne faut pas le rallonger ! Nous n’excluons donc pas Royal Ascot et les St James’s Palace Stakes, même si nous ne l’avons pas engagé. Après sa rentrée, cela paraissait présomptueux. Mais j’ai toujours cru en lui, la Poule d’Essai étant son objectif depuis l’an dernier. J’avais gagné les 2.000 Guinées en Allemagne l’an dernier… En France, remporter un classique a une toute autre saveur ! J’ai une très bonne équipe, de très bons employés, passionnés. C’est un vrai travail de fond qui a été réalisé par tout le monde."
Alexis Pouchin – jockey de Metropolitan (1er) : "J’étais confiant avant la course. Nous lui avons donné une rentrée sage et le cheval nous l’a rendu aujourd’hui. Il est très facile. Il sort bien des boîtes et j’ai pu bien le positionner. Ensuite, je suis venu dans l’open-stretch. C’est ma première victoire classique, c’est un rêve !"
Roger Teal – entraîneur de Dancing Gemini (2e) : "C'est formidable mais aussi cruel à la fois. Aujourd'hui, il nous rend très fiers. Sur le papier, il est né pour gagner un Derby. Aujourd'hui, je me dis que les 2.400 mètres d'Epsom seraient peut-être à son avantage. Son changement de vitesse est formidable. Nous allons revenir à la maison et y réfléchir calmement. Le poulain n'a qu'une mauvaise performance : c'était dans un terrain très souple et il était encore en croissance. Il a pris de la force et renoué avec son meilleur niveau. Trouver ce type de chevaux est difficile. Mais les garder est encore plus dur. À nous de lui choisir les bonnes courses."
Édouard de Rothschild – propriétaire et éleveur d’Alcantor (3e) : "Nous avons retrouvé Alcantor ! Nous avions le 13 dans les stalles de départ et malgré cela, il a eu un très bon parcours et il était détendu. C'est une belle préparation pour le Qatar Prix du du Jockey Club [qui aura lieu le 2 juin à Chantilly, NDLR]. Nous sommes ravis."
Aidan O’Brien – entraîneur de Diego Velazquez (4e) et Henry Longfellow (8e) : "Mes deux chevaux ont bien couru, mais la course a manqué de rythme. Je suis content de leur performance et nous regardons vers l'avenir désormais. Le terrain souple, tout au long du printemps, n'a pas aidé. Je pense que Diego Velazquez tient au moins 2.400 mètres."
Christopher Head – entraîneur de Ramadan (5e) : "Ramadan a eu un parcours assez difficile, à l’extérieur. Nous allons continuer sur le programme prévu avec lui, qui passe par le Qatar Prix du Jockey Club. Nous étions là pour gagner, donc il y a un peu de déception. Mais la situation était assez atypique, avec la tempête juste avant la course…"
