Interview pmu Prix de Diane (Gr.I), dimanche, à Chantilly (R-1). Gavin Hernon, permis de rêver !
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Par Stéphane Davy

Par Stéphane Davy. DARE TO DREAM (509), que l'on pourrait littéralement traduire en français, par "oser rêver", figure sur la grille de départ du Prix de Diane 2024. L'occasion d'aller à la rencontre de celui qui veille à sa destinée Gavin Hernon (photo).
Gavin, pourriez-vous faire une rapide présentation de votre parcours professionnel ?
Je suis Irlandais. J'ai fourbi mes aermes que Nicolas Clément, chez André Fabre avant d'aller au Etats-Unis et de revenir en France et d'obtenir ma licence au cours de l'été 2018. J'ai entraîné National Service, gagnant du Prix Paul de Moussac (Gr.III), en 2020, mais je vous avoue que je suis très content d’avoir une pouliche de cette qualité aussi tôt dans ma carrière.
Justement, comment analysez-vous le début de carrière de DARE TO DREAM ?
Elle s'est imposée dès ses débuts, l'été dernier à Deauville avant de prendre la 4e place du Prix d'Aumale (Gr.III), à Longchamp et de faire l'arrivée en Irlande. J'ai préféré la courir en Irlande, sur un parcours coulant, et avec du rythme, car elle manquait encore de force à 2-ans. Elle a bien progressé au cours de l'hiver. Elle s'est étoffée. D'ailleurs, elle n'a pas manqué sa course de rentrée, s'adjugeant le Prix Vanteaux (Gr.III). Je n'ai pas été surpris de cette victoire car elle avait effectué un bon galop, auparavant, le 19 mars, avec Cristian Demuro. En revanche, sa 4e place enregistrée depuis dans le Pirx Saint-Alary comporte des excuses. Ce jour-là , la course était peu rythmée, et les chevaux ne revenaient pas de l’arrière. En outre, nous avons constaté le lendemain qu'elle était sous l'influence de son sexe. Cela dit, elle a fini correctement. Elle devançait d'ailleurs War Chimes, laquelle a depuis pris la 3e place des Oaks (Gr.I), à Epsom. Si ce Prix Saint-Alary s'était dispustée à Chantilly, , je pense qu'elle aurait fini plus près.
Depuis quand avez-vous pensé avoir une pouliche capable de courir le Prix de Diane ?
Avec elle, je vise le Prix de Diane depuis longtemps. Pour être franc, au mois de mai, l'an dernier, j'envoyais des messages à ma famille, en leur disant que je pensais avoir une pouliche classique.
Comment s'est déroulée sa préparation ?
Très bien.Depuis le Prix Saint-Alary, nous avons intensifié le travail. Cela fait désormais deux ou trois semaines qu'elle travaille plus sérieusement. Son exercice de mardi matin, sur la piste des réservoirs, m'a donné satisfaction. Elle est prête à se racheter ! Sachez que son propriéraire Dun Shing Lee vit à Hong Kong mais il sera présent dimanche à Chantilly. Il a des chevaux à l'écurie depuis 2019. Je sais qu'il rêve de courir en Angletette, où il a grandi, mais il accompagne nos choix. Sa pouliche pourrait ensuite être dirigée sur les Oaks, fin juillet en Irlande.
(Source Conférence de Presse organisée mardi par France Galop)
