Prix de Diane 2024. Les réactions !
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Par Stéphane Davy

Prix de Diane 2024 - Les déclarations des entourages
Tony Piccone (photo) - jockey de Sparkling Plenty (1ère) : "La priorité était de garder la pouliche bien décontractée, car elle peut se montrer allante, et ne s’occuper que des derniers 400 mètres. Cela s’est passé comme prévu ! C’est ma première victoire dans le Prix de Diane Longines. On travaille pour des remporter des courses mythiques comme celle-ci, on en rêve… J’ai du mal à trouver les mots ! J’ai une pensée pour Cristian Demuro qui aurait dû la monter mais qui s’est accidentée la semaine dernière. Il y a deux semaines, j’ai vécu des moments compliqués quand Fast Tracker, que j’aurais pu monter dans le Qatar Prix du Jockey Club, a changé de propriétaire et donc de jockey… C’est la preuve que malgré les moments de doute, il faut aller de l’avant !"
Patrice Cottier, entraîneur de Sparkling Plenty (1ère) : "Nous nous étions dit que si elle se comportait bien dans le Prix de Sandringham et qu’elle récupérait bien, nous tenterions le Prix de Diane Longines… Il y avait une petite incertitude sur sa tenue, mais son jockey Tony Piccone l’a montée à la perfection. Si on m’avait dit que je gagnerais un jour cette course… Je ne l’aurais jamais cru !"
Jean-Pierre Dubois, éleveur et propriétaire de Sparkling Plenty (1ère) : "Je remercie toute l’équipe qui a permis cette victoire, et j’ai une pensée pour Cristian Demuro. J’ai eu du mal à voir la course dans les tribunes. C’est un grand moment. Elle est inscrite au catalogue de la London Sale lundi, mais nous allons réfléchir cette nuit pour savoir si nous n’allons pas la garder…"
Nicolas Clément, entraîneur de Survie (2è), : "Nous y avons beaucoup cru, surtout à 100 mètres du poteau ! Survie s'est très bien comportée. Elle a voyagé en dehors, elle a pris des petits coups, elle est très froide et n'est pas facile à monter. Stéphane Pasquier (son jockey) s'en est cependant bien servi. La gagnante est venue en dehors. Survie ne fait que progresser, elle montre qu'elle est dure comme le fer ! Pour preuve, il n'y a qu'une tête à l'arrivée. Nous pouvons refaire la course dix fois et avoir des regrets. Mais je vais me satisfaire de la deuxième place. Nous l'avons bien emmenée, c'est une grande satisfaction. Bravo à toute l'équipe, et merci à monsieur Augustin-Normand (l’éleveur et propriétaire de Survie) qui nous fait confiance, ainsi qu'à son manager, John Hammond. C'est la première fois que je suis deuxième du Prix de Diane Longines, j'aurais bien aimé gagner tout de même. Il me reste quelques années mais nous sommes passés tout près."
David Menuisier, entraîneur de Tamfana (3è) : "Il y avait un doute sur la distance. Et je me demande si elle a effectivement tenu les 2 100 mètres. Dans tous les cas nous sommes battus par de très bonnes pouliches."
Christophe Ferland, entraîneur d’Aventure (4è) : "Elle court très, très bien. J'ai le sentiment que lors de sa dernière sortie, il y avait beaucoup plus de rythme, ce qui l'a aidée à placer sa belle pointe de vitesse. Aujourd'hui, elles ne sont pas allées très vite et nous avons vu des pouliches de haut niveau. L'arrivée s'est jouée dans un mouchoir de poche et nous sommes fiers de sa performance. Rendez-vous dans quelque temps sur 2 400 mètres, distance qui a l'air d'être la meilleure pour elle. Les quinze derniers jours se sont très bien passés. Elle a été exceptionnelle et a répondu à tout ce que nous lui avons demandé."
Gavin Hernon, entraîneur Dare To Dream (5è) : "A cause de son numéro de corde, elle s'est retrouvée trop enfermée à la corde. Elle n'a pas eu ses aises, mais, une fois qu'elle est sortie, elle a fini très honorablement. Elle a refait du terrain sur les quatre premières jusqu'au bout. Elle a très bien couru et montré qu'elle a ce niveau. C'est ce que nous voulions voir. Nous pourrions aller soit sur les Oaks d'Irlande (Groupe 1), soit envisager une supplémentation dans le Grand Prix de Paris (Groupe 1). Je suis ravi de sa performance. Elle vaut une course de Groupe 1 (le niveau d’excellent des courses) et elle vient de le montrer. Si nous avions eu un numéro en dehors, nous aurions probablement lutté avec les quatre premières. C'est ce que pense aussi Alexis Pouchin, son jockey."
Françis-Henri Graffard, entraîneur Candal (8e) et de Paraiba (13e) :"Candala était eteinte. Elle est ma sortie des stalles et n'a jamais été dans le rythme de la course. Paraiba était trop fraîche. Il lui manquait un parcours. Cela n'a pas été derrière les stalles et elle s'est montrée trop tendue durant le parcours."
Mickaël Barzalona, jockey de Rock'n Swing (11e) : "Le numéro de corde a joué contre nous. J'espère qu'elle trouvera sa voie dans un classique."
