Arrivée PMU Pick5 Prix René Ballière (Gr. I), dimanche à Vincennes. HORSY DREAM, sur un nuage
Sur Canaltuf.com, Trio en 5 chx (2+3) pour Nicolas Labourasse
Publié
Par Nicolas Labourasse

Arrivée chiffrée : 7 - 4 - 1 - 5 - 8
Groupe I à l'attelé pour 4 à 11 ans inclus (hongres exclus), sur 2100 mètres grande piste départ à l'autostart, le Prix René Ballière a souri à HORSY DREAM (photo), entraîné par Pierre Belloche et drivé par Eric Raffin, pour les couleurs de l'Ec. du Closet. HORSY DREAM a patienté à l'abri derrière les animateurs. Eric Raffin a attendu au maximum, puis il a pu trouver l'ouverture peu après lami-ligne droite. HORSY DREAM a alors jailli et a fini comme une balle, faisant nettement la différence pour l'emporter très plaisamment. Vite en tête, IDAO DE TILLARD a contré IZOARD VEDAQUAIS dans la descente. Pour finir, il a bien accéléré mais n'a rien pu faire contre la magnifique fin de course de HORSY DREAM. VIVID WISE AS, qui a trotté dans le sillagee d'IDAO DE TILLARD, a très bien terminé aprsè avoir tardé à pouvoir totalement s'exprimier, échouant de peu pour le premier accessit. HOKKAIDO JIEL a quitté la seconde moitié du peloton en haut de la montée et s'est courageusement défendu jusqu'au bout, ralliant le poteau en quatrième position. GANAY DE BANVILLE a suivi HOKKAIDO JIEL depuis le haut de la montée et s'est bien comporté pour finir, se classant cinquième.
Propos (extraits) de Pierre Belloche : "L'expérience qu'il a acquise a Solvalla lui a permis d'avoir encore un sprint exceptionnel aujourd'hui. J'étais plus tendu que pour l'Elitlop, je ne sais pas pourquoi. Personnellement, j'aurais attaqué au moment où Hokkaido est venu car on aurait pu vivre un cauchemar dans la ligne droite. Mais c'est ça les grands driveurs. Il est confiance avec le cheval et enchaîne les victoires. C'est magique de la voir comme ça sur le pied de deux pour finir. J'ai l'impression qu'il a gagné en roulette, c'est ça qui me séduit énormément. Merci à tout le monde."
... et d'Eric Raffin : "J'aurais pu le lancer avant, mais je me suis dit j'y vais pas, quitte à finir emmuré. Et sportivement, Jean-Michel qui n'avait pas trop de gaz, m'a laissé le passage et en deux foulées il a montré qu'il n'avait pas volé son Elitlop. Le cheval, comme moi, on s'est régalé. Il n'a pas pris dur. C'est quand même rare de voir ses changements de vitesse comme ça au haut niveau. On va en perdre, mais pour que ça dure longtemps, il faut le préserver. Il a pris de la force et arrive désormais à maturité. J'ai pas tiré la ficelle du débouche-oreilles."
