Interview pmu, dimanche au Mont-Saint-Michel (R-4). A la rencontre de Serge Guen
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Par Stéphane Davy

Par Stéphane Davy. JOBIC KERGWEN (301) sera au départ du Prix Entreprise Sarrazin, dimanche au Mont-Saint-Michel (R-4). L'occasion d'aller à la rencontre de son entraîneur Serge Guen.
L'interview de Serge Guen, entraineur de JOBIC KERGWEN
Serge, nos lecteurs vous connaissent relativement peu. Pouvez-vous nous parler de vous ?
Avec plaisir. Mon grand-père avait des chevaux dans les années 70, les "Kerveyer". Il a notamment eu Uhel Kerveyer, qui avait battu Une de Mai. Il possédait également l'étalon Ecusson, père de Upsalin, vainqueur de Prix d'Amérique et de la championne Roquépine. Mon père avait également des chevaux. C'est donc un héritage familial. De mon côté, en marge de mes fonctions de cadre commercial dans une société d'assurances, je suis titulaire d'un permis d'entraîner-amateur. Cela nécessite une organisation bien huilée. Mes chevaux sont nourris deux fois par jour et disposent d'abris et de paddocks. Je possède également deux poulinières, Buhaize, qui s'était distinguée sous la selle, à Vincennes, et Balma de Leuhan. Je les fais saillir une année sur deux. Je suis basé en Bretagne, dans le Nord-Finistère, non loin de Plouescat.
Dimanche, vous alignez JOBIC KERGWEN. Que pouvez-vous nous en apprendre ?
C'était mon poulain dans la promotion des "J". Il n'était pas précoce. En outre, il était ambleur. Il a fallu le castrer. Le cheval est en constants progrès. Il a d'ailleurs bien couru cet été à Châteaubriant (ndlr,2e), puis à Saint-Malo, où il a pris une bonne 4e place en ayant 350g sous les pieds. Ensuite, j'ai souhaité l'aligner à Landivisiau dans le Prix Marcel et Yves Guen, une épreuve qui avait une saveur particulière à mes yeux. Or, il est délicat sur l'herbe et il avait du poids sous les pieds ce jour-là . Sachez que le cheval me donne satisfaction au travail. Il s'exerce sur la plage, ou alors sur le centre Equipole, à Landivisiau, où nous avons une piste en sable blanc fibré. Il n'a jamais couru déferré, ni plaqué. Je le préserve volontairement. Il n'est pas trop massif mais il possède de la tenue. Il n'est pas toujours très à l'aise dans les virages mais il est relativement brave et sait démarrer vite. Je pense qu'il a les moyens de nous faire plaisir au cours des prochains mois, tout en sachant que j'envisage de le ménager l'hiver prochain. Concernant sa ferrure, dimnche, il aura des alus légers au postérieurs, et sera muni de cloches moins lourdes que lors de sa sortie malouine.
Dernière question : Avez-vous des produits "maison" à indiquer à vos supporters ?
Balma de Leuhan a tout d'abord donné naissance à Jobic Kergwen. Elle a également fait naître un fils de Look de Star qui a été vendu. Il est désormais dans le Centre-Est, et une "N" qui va partir au débourrage. J'ai aussi une "O", nommée Ombrée Kergwen, en hommage à Jean-Raoul Deshayes, un ami de la strusture familliale. Balma de Leuhan est actuellement "pleine" de Brillantissime.
