Interview-portrait pmu, mardi à Chartres (R-3). Quentin Perdereau est lancé, bien lancé...
Publié
Par Stéphane Davy
Nouveau venu dans la colonne des entraîneurs, Quentin Perdereau, 27-ans, a signé quatre succès en seulement sept partants. Un pourcentage de réussite qui ne laisse pas indifférent. Notre journaliste Stéphane Davy est allé à sa rencontre, d'autant qu'il aura une partante, JAVA JONES (411), dans le Prix Jauneau Peinture-Brou, mardi, à Chartres (R-3)

Quentin, quel a été votre itinéraire professionnel ?
J'ai toujours été passionné par les chevaux. Mon père était d'ailleurs driver-amateur et a travaillé durant de nombreuses années pour l'écurie Luck. J'ai effectué mon apprentissage chez Jean-Luc Dersoir. Je suis resté deux ans et demi dans son écurie située en Normandie, au débourrage et pré-entraînement des poulains. J'ai également eu l'occasion d'exercer trois semaines, en Suède, chez Bjorn Goop. Ensuite, je suis resté sept ans dans la structure de Etienne Dubois. C'était formateur, d'autant que j'offiçiais aussi bien au débourrage qu'à l'entraînement, en passant par les qualifications. J'ai été premier garçon chez lui et j'avoue qu'il m'a beaucoup appris; Je profite de votre interview pour le remercier. L'idée de m'installer est devenu plus conséquente. Je me suis donc installé en tant que prestataire de services. Je travaille notamment pour l'écurie de Rougement, et Loïc Peschet, dans le Calvados. J'ai ma licence depuis le mois de septembre. Aussi, en parallèle, j'entraîne mes chevaux dont Lollipop Mijack, qui a gagné deux courses au mois d'octobre. Elle est actuellement au repos.
Un mot sur votre structure...
Mes parents disposent de terrain. Dès lors, nous aménageons progressivement nos pistes car nous partons de zéro. Nous disposons d'une petite piste ronde ains que d'une ligne droite. Mes chevaux vont également trotter à la plage et sur l'hippodrome de Lisieux. Actuellement, mon idée est de conserver une dizaine de chevaux et de bien m'en occuper, de A à Z.
Mardi, vous déléguez JAVA JONES (411). Que pouvez-vous nous en apprendre ?
Elle a bien gagné, le mois dernier à Laon. Elle a bénéficié d'un bon déroulement de course ce jour-là . Et, la dernière fois, à Chartres, c'était plus relevé mais elle n'a pas démérité (ndlr, 4e le 4 novembre). Cinquante mètres, plus loin, elle aurait pris la 2e place. Elle n'a pas une grande marge de manoeuvre mais c'est une jument agréable. Au début, elle était mieux à droite. Actuellement, elle est plus à l'aise corde à gauche. Dans l'idéal, il faut la courir cachée mais elle peut être lancée dans les 600 derniers mètres. Mardi, elle bénéficie d'un bon engagement. Tony le Beller ne pourra pas la driver. C'est le petit bémol car elle demeure un brin spéciale, tendue. Il faut qu'elle apprenne à maîtriser ses émotions. Son driver devra donc gérer l'avant-course car une fois partie, il n'y a plus de problème. J'en escompte une bonne prestation.
