Interview-portrait pmu, samedi 12/04/2025 Ã Vincennes (R-1). A la rencontre de Jimmy Auvard
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Par Stéphane Davy
MADE IN MARETTES (203) sera au départ du Prix de Chelles, samedi, à Vincennes (R-1). L'occasion d'aller à la rencontre de son entraîneur Jimmy Auvard (photo). Par Stéphane Davy

Jimmy, quel a été votre itinéraire professionnel ?
J'ai effectué mon apprentisage chez Jean-Luc Janvier, à l'époque de Kerido du Donjon et Kenya du Pont (ndlr, Critérium des 5-ans 2003). Ensuite, j'ai été salarié chez Jérôme Legros, durant deux ans. Il avait notamment dans son écurie L'écu du Vernay. J'ai également travaillé au côté de Mickaël Dollion, à deux reprises, avant de rester douze ans chez Philipe-Jean Delaunay, lequel effectuait essentiellement du débourrage notamment pour l'écurie de Jacques Cottel, l'écurie A.B Trot, ou encore l'écurie Barjon. Je me souviens d'ailleurs avoir eu Bilibili au débourrage. Il était basé dans l'Orne, non loin de l'écurie de Franck Blandin. J'ai ensuite été prestataire de services avant de passer quatre ans chez Bertrand de Folleville. Au cours de ces différentes années, je me suis souvent occupé des jeunes trotteurs. J'ai désormais 37-ans, et j'ai obtenu ma licence récemment, il y a trois mois. Je suis titulaire d'une autorisation d'entraîner et, en parallèle, je continue la prestation de services, notamment chez Romain Larue, Glenny Delaune et Philippe Delaunay.
Samedi, vous alignez MADE IN PARETTES (...). Que pouvez-vous nous en apprendre ?
Avec mon frère, aujourd'hui décédé, nous avions acheté la mère de ce poulain; à savoir Avoine de Blondel. Elle avait pris 150.000e de gains en compétition. On l'a ensuite conservé en tant que poulinière. Je m'étais promis que si elle donnait naissance à un poulain intéressant, j'allais prendre ma licence. C'est chose faite. Pour revenir au poulain, il est grand et pas précoce. Il a débuté victorieusement à Cabourg, cet hiver. Il a confirmé depuis en prenant des podiums. Ensuite, il n'avait pas un excellent programme. J'en ai profité pour le soigner un peu, notamment des rotules. Et, la dernière fois, pour sa course de rentrée, (ndlr, 6e le 28 mars à Vincennes), il s'est retrouvé bloqué dans le dernier tournant avant de se faire "crever" une roue. Cela nous coûte un meilleur résultat car aux dires de Tony le Beller, la 3e place était possible dans ce Groupe III. Le chrono était bon. Ce n'est pas un vrai "dur à cuire" mais il aime bien dominer. Il progresse constamment. C'est un plaisir à entraîner. D'autant qu'il m'a permis de présenter mon premier partant, dans un Groupe; à Vincennes.
Quels seront vos espoirs, samedi ?
Le cheval est resté bien. Il va corde à gauche comme à droite. Il est sympa. Il faut juste rester vigilant dans l'avant-course, moment où il pourrait monter en pression. Mais, ensuite, une fois parti, il est fiable. Il est muni de quatres alus, avec des plaques également aux antérieurs. Concernant son équipement, il n'a encore jamais eu les "ficelles". Cela dit, samedi, il sera muni d'oeillères descendantes pour la première fois de sa carrière, car il pourrait se montrer "froid" pour finir. J'en escompte un bon résultat. Je redoute le protégé de Sébastien Guarato, Must Atout.
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