Actualité Turf - Jean-François VILOTTE Président de l'ARJEL : "La filière doit comprendre qu'il vaut mieux prévenir que subir"

Publié
Par
A l'occasion de la cérémonie des voeux, Jean-François Vilotte Président de l'ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux en Ligne) a tenu à faire un état des lieux du marché des paris sur Internet après une première année d'activité.
Si le poker semble tirer correctement son épingle du jeu, il n'en est pas de même pour les paris sportifs qui souffrent de plusieurs maux. La situation des paris hippiques se nourrit de paradoxes avec une croissance des mises, mais un santé précaires des nouveaux entrants.
Le parieur hippique est le moins jeune des joueurs en ligne, 76% des parieurs ont plus de 35 ans. C'est aussi la population la plus mixte, puisque les parieurs sont à 20% des femmes. Il joue plus régulièrement et engage des montants plus importants : plus d'un tiers des joueurs, (36%) misent ainsi plus de 100E par mois. Il joue en journée (entre 8h et 18h), en semaine comme le weekend.
Jean-François Vilotte : "Le secteur des paris hippiques en ligne est en croissance avec un montant des mises qui atteint plus d'un milliard d'euros et un PBJ de 243 millions d'euros. Entre le 2ème semestre 2010 et le 2ème semestre 2011, on constate une hausse de 26% des mises et de 50% du PBJ, ce qui implique une baisse du TRJ du secteur.
Avec 500 000 comptes-joueurs actifs en 2011, l'enjeu pour le marché des paris hippiques est d'une part de permettre aux petits opérateurs de trouver leur place et d'autre part de trouver les voies et moyens de consolider les filières. Il est donc important de créer les conditions d'une concurrence durable et viable en trouvant le juste équilibre avec un taux de prélèvement qui continue d'assurer la pérennité du financement de la filière mais n'oblige pas les opérateurs de paris hippiques en ligne à dégrader au-delà du raisonnable leur TRJ. Si les conditions d'un marché viable ne sont pas réunies, on se heurtera à des problèmes de concurrence et de droit communautaire et l'offre illégale réapparaitra.
La filière doit comprendre qu'il vaut mieux prévenir que subir des contentieux de concurrence. Je suis certain qu'en 2012 des solutions seront trouvées."
Si le poker semble tirer correctement son épingle du jeu, il n'en est pas de même pour les paris sportifs qui souffrent de plusieurs maux. La situation des paris hippiques se nourrit de paradoxes avec une croissance des mises, mais un santé précaires des nouveaux entrants.
Le parieur hippique est le moins jeune des joueurs en ligne, 76% des parieurs ont plus de 35 ans. C'est aussi la population la plus mixte, puisque les parieurs sont à 20% des femmes. Il joue plus régulièrement et engage des montants plus importants : plus d'un tiers des joueurs, (36%) misent ainsi plus de 100E par mois. Il joue en journée (entre 8h et 18h), en semaine comme le weekend.
Jean-François Vilotte : "Le secteur des paris hippiques en ligne est en croissance avec un montant des mises qui atteint plus d'un milliard d'euros et un PBJ de 243 millions d'euros. Entre le 2ème semestre 2010 et le 2ème semestre 2011, on constate une hausse de 26% des mises et de 50% du PBJ, ce qui implique une baisse du TRJ du secteur.
Avec 500 000 comptes-joueurs actifs en 2011, l'enjeu pour le marché des paris hippiques est d'une part de permettre aux petits opérateurs de trouver leur place et d'autre part de trouver les voies et moyens de consolider les filières. Il est donc important de créer les conditions d'une concurrence durable et viable en trouvant le juste équilibre avec un taux de prélèvement qui continue d'assurer la pérennité du financement de la filière mais n'oblige pas les opérateurs de paris hippiques en ligne à dégrader au-delà du raisonnable leur TRJ. Si les conditions d'un marché viable ne sont pas réunies, on se heurtera à des problèmes de concurrence et de droit communautaire et l'offre illégale réapparaitra.
La filière doit comprendre qu'il vaut mieux prévenir que subir des contentieux de concurrence. Je suis certain qu'en 2012 des solutions seront trouvées."