Bourgogne 2016, piquette ou grand cru ?
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Par Dominique Cordier
Ni l’un, ni l’autre sans doute, mais sans doute l’une des meilleures courses de référence en vue du Grand Prix d’Amérique de ce 31 janvier. En tout état de cause, TIMOKO s’y est imposé en grand cheval, ce qu’il n’a jamais cessé d’être d’ailleurs tout au long de sa carrière, émaillée de coups d’éclat, de coups du sort et de passages à vide.
TIMOKO : Il s’est envolé dans la ligne d’arrivée, après avoir fait tout son parcours en deuxième épaisseur. Sur cette distance réduite, il n’a pas eu son habituel coup de pompe à l’intersection des pistes. Qu’en sera-t-il sur les 2700 mètres de l’Amérique, où il s’alignera directement sans passer par l’étape du Prix de Belgique.
AMIRAL SACHA (notre photo) : Placé dans le dos de TIMOKO, il n’a pu le suivre dans la ligne d’arrivée, mais a gagné le sprint du peloton. Ce retour gagnant lui permet de se positionner parmi les partants possibles du prix d’Amérique, pour lequel il n’a pas les gains suffisants. Il lui suffirait de prendre des points supplémentaires dans le Prix de Belgique pour y gagner son ticket. Reste à savoir s’il peut aligner deux bonnes performances d’affilée.
UNIVERS DE PAN : Il a dû slalomer dans la ligne d’arrivée pour prendre la quatrième place, la troisième après la disqualification de MOSES ROB. Philippe Daugeard peut être fier de son travail, la campagne belge de son champion ayant porté ses fruits. Il faudra le retenir dans le Prix de France, pas sur les 2700 mètres du Prix d’Amérique.
UP AND QUICK : Il a pu prendre la tête au pied de la montée, quand le rythme ralentissait. Il a mené jusqu’au milieu du tournant final, avant de subir plusieurs attaques. Il était certes ferré mais devra encore monter en puissance pour retrouver son niveau de l’hiver dernier. Pour nous, le compte n’y est pas encore.
UN MEC D’HERIPRE : On ne peut pas dire que son driver l’ait drivé au mieux de ses intérêts. Parti comme une balle, puis repris pour être placé dans le dos de MOSAIQUE FACE, il a bien sprinté après avoir mis du temps à trouver l’ouverture. Ferré lui aussi, il ne faudra pas le condamner dans l’Amérique.
UHLAN DU VAL : Son entraîneur Cédric Mégissier gagnerait à laisser sa place sur son sulky à un cas driver. Il a bien couru, effectuant tout son parcours en troisième épaisseur sans jamais mollir. Dans le Grand Prix d’Amérique, pareil parcours sera suicidaire.
TIEGO D’ETANG : Longtemps dernier, il a fini correctement, sans plus. Sa condition physique est moins avancée que l’an dernier à pareille époque.
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