Trot PMU. Prix de Cornulier J-1, dimanche à Vincennes. Rencontre avec Yves Hurel, l'entraîneur de BILOOKA DU BOSCAIL

Publié
Par Stéphane Davy
BILOOKA DU BOSCAIL (photo) participera à son troisième Prix de Cornulier, dimanche à Vincennes. Notre journaliste Stéphane Davy s'est entretenu avec celui qui veille à sa destinée, Yves Hurel. Questions-réponses.
Force est d'imaginer que BILOOKA DU BOSCAIL est une jument de coeur, Yves ?
Exactement. Elle m'apporte de vives satisfactions. Elle est volontaire et courageuse, c'est ce qui fait sa force. J'ai gagné dix-neuf courses avec elle, toujours en l'accompagnant avec les rênes, sans la brutaliser. Elle a débuté en compétiton à l'âge de 2-ans, en 2013, avec son propriétaire. Depuis, elle a couru près de 150 courses et pris 800.000 euros de gains. Sa carrière est exemplaire.
Comment s'est déroulée sa préparation ?
Très bien. La jument s'est très bien comportée dans le récent Prix du Calvados (ndlr, 3e le 9 janvier). Elle a donné entière satisfaction à Nathalie Henry. Depuis, elle est resté bien au travail. Avec elle, on conserve la même méthode d'entraînement. Il ne faut pas chercher à modifier ses habitudes. D'ailleurs, elle a toujours aimé le travail. Elle s'est exercée mercredi dernier. Tout est en ordre. L'an dernier, j'étais parti la veille de la course. Elle avait marché toute la nuit dans le paddock, chez Gilles Curens, à Grosbois, ce jour-là , ce qui nous avait coûté un meilleur résultat. Elle n'aime pas changer "d'oreiller". Elle effectuera donc le déplacement du Sud-Ouest le jour de la course.
Qu'en attendez-vous, dimanche ?
L'ambition est claire : Si elle venait à prendre un chèque, ce ne serait pas un échec. La course devrait être rythmée, ce qui ne va pas lui déplaire. Elle est aussi à l'aise au sulky que sous la selle. Après le "Cornulier" elle pourrait courir le Prix de Paris avant de stopper sa carrière de course, limite d'âge oblige. Ensuite, elle retrouvera les champs de son propriétaire Eric Lebon, lequel conserve une petite structure d'élevage. D'après mes informations, elle pourrait être saillie par Charly du Noyer.
(Par Stéphane Davy)