Interviews courses PMU, dimanche à Amiens (R-5). Théo Radoux, le portrait !

Publié
Par Stéphane Davy
Théo Radoux, 22-ans, alignera deux de ses pensionnaires, dimanche sur l'hippodrome d'Amiens (R-5). Notre journaliste Stéphane Davy est allé à sa rencontre. Questions-réponses.
Théo, pouvez-vous nous parler de vous et de votre structure ?
Avec plaisir. L'oncle de mon père a été propriétaire de chevaux, les "Briçois", il y a une dizaine d'années mais je ne suis pas du tout issu du sérail. Gamin, je faisais de l'endurance équestre, près de Rennes. Et, il y a huit ans, à l'âge de 14-ans, je suis allé frapper à la porte de l'écurie de Jean-Michel Bazire, dans la Sarthe. Après une semaine de stage, j'y suis resté et j'ai continué chez lui durant huit ans, en passant entre temps par l'école de Laval. Cela m'a permis de voir de nombreuses facettes du métier. J'ai beaucoup observé. Durant cette période, j'ai également eu l'occasion de faire un meeting d'été, pendant quatre mois, chez Yannick-Alain Briand, à Fuveau, avant de revenir chez Jean-Michel et finalement de me lancer... J'ai ma licence d'entraîneur depuis le 1er juin. J'ai acheté une petite ferme dans la Sarthe, à dix minutes de l'écurie de J.-M.B. Au début je pensais avoir du temps pour aller travailler des chevau le matin chez lui mais cela ne s'est pas déroulé comme cela. En m'installant, j'ai vite eu 8-10 chevaux, ayant notamment la confiance de René Guézille, de l'écurie des Charmes, et de l'écurie Jean de Mondésir. Aujourd'hui, j'ai une structure fonctionnelle, avec une piste d'entraînement, des boxes et des paddocks et vingt trotteurs à la maison. Je suis épaulé par ma compagne Ludivine Drapier et Clément Guillon devrait prochainement nous rejoindre en tant que prestataire de services. Tout est bien en place.
Vous semblez diposer de deux belles "cartouches", dimanche à Amiens. Vous confirmez ?
En effet. Je présente GUELIZ (104). Pour sa première sortie sous mon entraînement, le mois dernier à Cholet, il effectuait une course de rentrée. En outre, il n'avait une ferrure optmimisée. Je lui ai redonné du confort sous les pieds. Il est muni de plaques en siliconne. Il a les pieds plats et cela lui convient. Il reste sur une bonne 3e place à Enghien. Il a bien prolongé son effort ce jour-là . Le cheval est resté bien. Il est parfait au travail. C'est un bon droitier. Il apprécie l'autostart. Seul impératif : Il faut lui masquer l'effort; Il possède une bonne pointe de vitesse pour finir. Il sait aller vite sur 300-400 mètres. Je lui vois une bonne chance.
KOLOR (711) est sa soeur utérine. Elle est petite et précoce. Elle a rapidement montré de la vitesse. Elle m'avait bien plu aux qualifications. Elle me semblait un brin limitée au début mais j'ai bien aimé sa place de 2e acquise à Cordemais, en début de mois. Et, la dernière fois, à Cabourg, les chronos des premières étaient bons. Au travail, je la juge en progrès. Elle est brave et sait aller vite. Elle effectue elle aussi le déplacement avec des prétentions.
Dernière question : Avez-vous des chevaux à conseiller à vos supporters ?
GILBERTO sera à suivre le 21 novembre à Vincennes, sur 2.100m. C'est son sport. Il est brave. Il a davantage de vitesse que de tenue. Il faut éviter d'attaquer dans la montée avec lui et faut lui masquer l'effort mais il est doté d'une très bonne pointe de vitesse finale. Il s'agira d'un objectif. Ce sera sa dernière course de la saison. JILINO n'a pas eu le bon parcours, en dedans, à Segré. Il a depuis pris une 3e place à Angoulême. Il va corde à gauche comme à droite."