Courses PMU, Lundi au Croisé-Laroche (R-4). Danny Brouwer, le portrait de la semaine

Publié
Par Stéphane Davy
Notre journaliste Stéphane Davy a rencontré Danny Brouwer, 24-ans, lequel alignera HODOSIS, lundi, sur l'hippodrome du Croisé-Laroche (R-4) dans le Prix du Printemps.
Danny, vous figurez de plus en plus sur les programmes français. Que pouvez-vous nous dire sur votre parcours ?
J'ai rapidement cotôyé les chevaux avec mon père, qui possédait des poneys. Il est toujours installé en Hollande, non loin de la frontière allemande. J'ai commencé chez Bas Crebas, où je suis resté deux ans, avant de rejoindre l'écurie de Paul Hagoort, à 18-ans, là aussi pendant deux ans. Ensuite, j'ai travaillé un peu plus d'un an chez Yannick-Alain Briand, où j'ai beaucoup appris, et notamment à parler français. J'ai également travaillé chez Luc Roelens avant de faire un meeting d'hiver à Cagnes-sur-Mer, pour Dominik Locqueneux, où il avait délégué quinze trotteurs. J'avais notamment eu le plaisir de mener à la victoire Copsi, en décembre 2020. Cela reste un bon souvenir. J'ai ensuite rencontré Clarisse Lelièvre, et son père Pascal. Je collabore avec eux. L'entente se passe bien.
Vous avez donc un "Mayennais d'adoption" ?
Oui. L'écurie de Pascal Lelièvre est basée près de Laval. Je travaille le matin dans cette structure mais je possède également des chevaux sous mon entraînement. Cet hiver, nous avons posé nos valises à Cagnes-sur-Mer, pour le meeting. Il reste actuellement deux trotteurs sur la Côte d'Azur, les autres sont repartis en Mayenne. Nous les rejoindrons dans deux semaines.
Lundi, vous déléguez HODOSIS (110) au Croisé-Laroche. Que pouvez-vous nous en dire ?
Il a des moyens mais il est capable de faire la faute, sans raison. J'ai essayé avec Eric Raffin, la dernière fois, à Vincennes. Le résultat a été le même qu'avec moi. Aussi, nous avons décidé de le castrer cet hiver. Le cheval a du travail. Il a d'ailleurs été s'exercé sur un hippodrome. Mon frère sera à son sulky. Il le connait. Le cheval est dur à l'effort, capable d'aller devant, mais il possède également de la vitesse. S'il reste dans de bonnes allures, il devrait obtenir un bon résultat. Je pense qu'il a un bon printemps à réaliser..."