Lundi à Bordeaux-Le Bouscat (R-4). César Petitdidier, le portrait de la semaine
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Par Stéphane Davy
César Petitdidier (photo), 33-ans, aura deux partants, lundi, à Bordeaux-le Bouscat (R-4). L'occasion de faire plus ample connaissance avec ce sympathique entraîneur vendéen. (Par Stéphane Davy)
César, quel a été votre parcours avant de faire votre apparition dans la colonne des entraîneur ?
Cela fait désormais 18-ans que je suis dans le métier. J'ai fait mon apprentissage dans le Sud-Ouest, che Jean-Pierre Lagenèbre, pendant trois ans avant de travailler chez Thierry Mousseau, pendant un an et demi. Ensuite, au début des années 2000, j'ai travaillé à Cagnes-sur-Mer chez M.P. Marie, qui me faisait courir. J'ai également collaborré avec Jean-Marc Lourtet, pendant un an et demi, ainsi qu'avec Gael Metzler, quand il s'est installé. Il avait besoin de quelqu'un pour ses poulains, une activité qui m'intéresse. J'ai ensuite posé mes valises chez Jacques-Henri Treich, pendant plus de deux ans, à l'époque de Prince Charmant et de Prestige Royal, avec lequel j'avais gagné onze courses conscutives. J'ai par ailleurs officié chez Yannick Henry avant de rejoindre l'écurie ornaise de Thierry Duvaldestin, où je suis resté cinq ans. Au fil du temps, j'ai pris en charge ses jeunes pousses et je me suis occupé de bons élements tels Cristal Money, Briac Dark ou encore Buffalo de Beylev. Et, depuis le mois de janvier 2018, je vole de mes propres ailes. Je suis actuellement installé, en Vendée, dans l'écurie de Thierry Mousseau. J'ai le projet à plus ou moins long terme de me porter acquéreur de son établissement. Désormais, j'ai dix-sept chevaux à la maison, dont six à courir. Je "débourre" également une quarantaine de poulains par an pour différents clients, temps que je partage avec l'entraînement de mes chevaux.
Justement, vous aurez deux partants lundi sur la piste de Bordeaux. Que pouvez-vous nous en dire ?
HEZA DE L'ERDRE (306) est au mieux. Elle reste d'ailleurs sur une victoire. Je n'avais pas spécialement programmé cette course pour elle.Elle devait courir le 19 juin à Erbray, mais le lot s'est creusé ce qui m'a incité à la présenter. Je me suis attaché les services de Alexandre Abrivard. Elle sera pieds nus. Elle est capable d'aller devant comme attendre. Elle sait aller vite dans les 400 derniers mètres. Avant le coup, je la juge capable de conclure parmi les trois premiers.
GAUCHO DE LA NOUE (606) est un bon cheval. Je suis patient avec lui. Il lui manque le vrai changement de vitesse mais il va tout le temps et il est dur à l'effort. Il peut "marcher" 15 durant 1.500 mètres. Je lui ai accordé un break au mois de mars. Il a eu trois semaines de repos. Il s'est ressourcé aux champs et en balnéo. Sa course de rentrée à Cholet (ndlr, 4e) était bonne. En atteste son chrono. Il a toujours été mieux corde à droite mais il il progresse corde à gauche. Lundi, il revient sous la selle. Il a déjà bien fait dans la discipline. D'ailleurs, deux des trois victoires de sa carrière ont été obtenus au trot monté. En outre, le cheval a toujours bien fait à Bordeaux. J'ai des raisons d'y croire.
D'autres chevaux à conseiller à nos lecteurs ?
HELFIE CHANTEINS avait été malade mais elle rattrape désormais le temps perdu. Elle reste sur plusieurs bonnes sorties et devrait répéter. J'ai également des espoirs avec Janita de l'Erdre. Elle s'est bien qualifiée à Cordemais. Après avoir suivi derrière le cheval de tête, elle avait bien fini. Elle est dure et possède une bon jeu de jambes. Il faut juste gérer son mental. Elle devrait débuter jeudi prochain à Angers, avec Antoine Wiels. Elle devrait être capable de prendre ses premiers gains d'emblée.