Interview PMU, jeudi, Ã Toulouse (R-5). Rencontre avec Simon Laloum
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Par Stéphane Davy
Normand d'origine, Simon Laloum (photo), 30-ans, déléguera trois de ses pensionnaires, jeudi, sur l'hipppodrome de Toulouse (R-5). L'occasion de faire plus ample connaissance avec ce sympathique entraîneur. Par Stéphane Davy.
Simon, pouvez-vous nous parler de votre itinéraire professionnel ?
Pas de souci. Je suis passé par l'école de Graignes. J'ai ensuite travaillé dans différentes écuries, notamment celle de Pierre Coignard, et de Séverine Raimond, qui est ma cousine, avant de rester un an chez Christian Bigeon, à Grosbois et en Mayenne, en 2012-2013. Par la suite, j'ai collaboré avec Pierre Belloche, durant un an, et avec Fabrice Lercier, dans l'écurie Chaudemanche, expériences auxquelles s'ajoutent des stages chez Philippe Allaire, Jean-Pierre Viel et Robert Bergh, lorsqu'il avait encore son antenne en France. L'idée de m'installer entraîneur a toujours été présente à mon esprit. Je veille actuellement à la destinée d'une quinzaine de trotteurs. Je suis épaulé par mon amie et un prestataire de services. Depuis, deux ans, nous sommes basés dans le Lot-et-Garonne, où je loue un établissement. Nous disposons d'une piste fonctionnelle, de 700 mètres. En parallèle, j'ai la chance d'utiliser des chemins au milieu des vergers. Les chevaux apprécient, cela permet de leur changer les idées.
Jeudi, vous présentez trois partants, à Toulouse. Que pouvez-vous nous en apprendre ?
IDOLE DE LA COTE (502) avait suffert de la maladie du Lyme, après sa course de Toulouse, en début d'année. Elle a ainsi été breakée durant deux mois. Elle vient d'effectuer une course de rentrée, à côté de la maison, récemment à Issigeac. Elle était pieds nus ce jour-là mais elle ne s'est pas trop livrée, faisant également la faute dans l'ultime courbe. Elle a encore besoin de confort, notamment aux antérieurs. Elle a davantage de tenue que de vitesse. Elle a d'ailleurs du mal à se mettre en route mais ensuite elle est capable de bien conclure. Elle a bien travaillé mardi matin. Aussi, elle devrait courir en amélioration.
JOIE DE LA COTE (602) a rejoint mon écurie au cours de l'hiver. Il ne faut pas prendre au pied de la lettre ses trois premiers parcours de l'année. Elle n'était pas dans sa "robe de mariée". Certes, elle a conclu 4e en dernier lieu, mais à distance toutefois. Nous avons procédé à des soins pulmonaires. Elle me donne entière satisfaction à l'exercice. Elle est saine et possède un excellent mental. Elle est brave, pratique, et possède de la vitesse. Vous l'aurez compris, elle devrait afficher un meilleur visage cette saison. A noter que j'ai dans le viseur une course à Langon, le 21 juin, sur une 2.200 mètres, départ volté.
KATE DES OLIVIERS (706) est une pouliche sympathique. Elle répète ses courses. Elle a un petit modèle mais, elle n'est pas forcément précoce. A mon avis, elle sera encore meilleure l'année prochaine. On va la mener pour elle, prendre un bon départ et lui masquer l'effort. Si elle termine 3e ou 4e, le contrat sera rempli.
Dernière question : Avez-vous un cheval a conseiller à vos supporters ?
FRED DE PIENCOURT devrait nous faire plaisir cettte année. Il vaut mieux que ne l'indiquent ses derniers classements. Il ne faut d'ailleurs pas le juger sur son échec dans un quinté, début avril à Vincennes. Il avait connu un problème de roue ce jour-là . Il monte en puissance. Il a gagné dix courses l'année dernière. ll avait également bien couru cet hiver, dans le Sud-Ouest, à Bordeaux et à Toulouse. Il faut certes composer avec son boulet sensible, mais on le soigne régulièrement. On le bichonne.