Vendredi à Marseille-Vivaux (R-4). A la rencontre de Loïc Broust

Publié
Par Stéphane Davy
Par Stéphane Davy. JUDEX DE CUY (208) sera au départ du Prix de Sainte-Marguerite, vendredi, à Marseille-Vivaux (R-4). L'occasion d'aller à la rencontre de son entraîneur Loïc Broust (photo).
Loïc, que pouvez-vous nous apprendre sur vous ?
J'ai 37-ans. J'ai effectué mon apprentisssage chez Gilles Vidal avant d'être salarié chez Martial Gauvin, durant seize ans. Je me suis depuis installé entraîneur en début d'année 2023. Je suis basé à Saint-André le Puy (42). Nous louons des boxes dans l'établissement de Madame Garcia, la mère de Bastien et Thomas Clairet. Nous disposons d'une piste de 850 mètres, de huit boxes ainsi que de paddocks. Avec les roulements, je veille à la destinée d'une dizaine de trotteurs. A terme, j'envisage de mettre en place une écurie avec mon frère Florian.
Vendredi, vous alignez JUDEX DE CUY (208). Que doit-on en penser ?
Ce cheval est toujours à la recherche d'un premier succès. Or, il a souvent joué de malchance. Selon moi, il vaut mieux que ne l'indiquent ses derniers classements. La dernière fois, à Nîmes, il a manqué son départ dans une course peu rythmée, qui s'est finalement jouée sur un sprint. Ce n'est pourtant pas dans ses habitudes. Auparavant, à Parilly, au mois de septembre, il aurant fait l'arrivée s'il n'était passé à l'amble pour finir. Il a davantage de tenue que de vitesse. Au travail, le cheval me donne satisfaction. Certes, ce n'est pas un champion mais il fait face à un bon engagement au premier échelon de départ. Il sera déferré des quatre pieds. En outre, je le juge meilleur gaucher que droitier. Il va se plaire à Vivaux. J'espère qu'il pourra vite occuper un bon rang. En tête, il ne devrait pas être ridicule. Ne le sous-estimez pas pour l'obtention d'un accessit.